La Bibliothèque d'ESPRI
La Bibliothèque d'ESPRI
Administrateurs : Hiriel Maevia, Sacha
 
 La Bibliothèque d'ESPRI  Rubrique exposé des élèves  Le basilic 

 Lily-bellule, printemps

Nouveau sujet   Répondre
 
Bas de pagePages : 1  
Hiriel Maevia
Administrateur
Hiriel Maevia
30 messages postés
   Posté le 14-12-2005 à 15:21:33   Voir le profil de Hiriel Maevia (Offline)   Répondre à ce message   http://359.alloforum.com   Envoyer un message privé à Hiriel Maevia   



I. Qu’est-ce que le Basilic ?
1. Le Basilic.

Cette légende décrit tantôt comme un serpent, tantôt comme une sorte de lézard, était un monstre fabuleux auquel était attribué le pouvoir de tuer par un seul regard.
Tous les êtres vivants, disait-on, le redoutaient et même les serpents qu’on racontait qu’il était leur roi, s’enfuyaient à son approche. Pourtant il y a bien une seule créature que le monstre semblait craindre : la belette. On dit aussi qu’il n’y avait que les femmes qui pouvaient le capturer c’est du moins ce qu’affirme la Syrienne à Zadig, héros d’un comte de Voltaire.

2. La symbolique du Basilic.

Durant l’Antiquité on représentait le basilic à un petit serpent pas plus grand qu’un poulet, il atteint au Moyen Age la taille du dragon. On le figure aussi un coq à queue de dragon ou par à serpent aux ailes de coq. Ou encore de taille d’un demi pied portant des taches blanches sur le corps et une crête semblable à celle d’un coq.
Cette bête monstrueuse était difficile à capturer. De plus son haleine était mortelle ainsi que le contact de sa peau car elle était couverte de poison.


3. La signification de son nom.

Le Basilic était nommait basilikos par les grecs, nom qui signifiait « petit roi » en raison de la tache claire en forme de couronne qu’il portait sur la tête.
Il a donné son nom à une variété d’iguanes d’Amérique et à une plante aromatique qu’on utilise en cuisine.

II. Le mystère de sa naissance.

D’après Pierre Marie Quitard « C’est une ancienne croyance populaire, encore existante chez les paysans, que les vieux coqs pondent quelques fois un œuf qui éclot dans le fumier et produit une espèce particulière de basilic, reptile redoutable auquel on attribue le pouvoir de tuer par son seul regard quiconque s’y trouve exposé et de se tuer lui-même quand il se voit dans un miroir ».
Les légendes racontent même que cette créature est naît d’un œuf de coq couvé par un crapaud.

III. Ses pouvoirs.

On sait tous que le basilic tue toute personne croisant la pupille de ses yeux. Il est emplit de venin, à tel point qu’il ressort à l’extérieur du corps et brille sur sa peau. L’odeur qu’il dégage est lui aussi chargées de venin qui se propage à des centaines de mètres. Il tue les Hommes de son regard mortifère et les oiseaux dans leur vol par son odeur horripilante.
Pourtant malgré ses pouvoirs mortelles il a bien une seule vertu : le don de guérison.
Remarque : la seule façon de le tuer est de lui mettre un miroir sous ses yeux pour lui renvoyait son attaque.

IV. Superstition.

Certains le considèrent avec le lion et l’aspic comme l’un des principaux attributs du démon. Et la tradition populaire le fait vivre au fond des puits qu’il empoisonne.
"Cela fait bien longtemps que l’on n’a pas aperçu le monstre, mais si d’aventure vous vous promenez dans un jardin, examinez toujours les touffes de basilic, peut être y découvrirez vous un basilic, caché là depuis plusieurs centaines d’années."

V. Poèmes.

(Psaumes, 90,12-13)
« Les anges te porteront
Pour qu’à la pierre ton pied ne heurte ;
Sur le lion et la vipère (basilic) tu marcheras,
Tu fouleras le lionceau et le dragon. »


Le Basilic

Je suis pire que l’aspic
Plus nocif que l’arsenic
Couronné comme Frédéric
Machiavélique et méphitique….

Toi si chétif et squelettique ?

Regarde le pastel de mes prunelles !
Naïf ! Les deux turquoises étaient mortelles….



The Basilic

Autrefois, nos bourgs et nos campagnes étaient hantés
Par un monstre cruel qui venait perturber
Les habitants paisibles de toute la contrée,
Se jetant dans le noir, sur toute âme attardée,
La dévorant sans hâte et sans trace laisser.
Ce serpent venimeux, cette bête diabolique,
Cette sorte de dragon qu'on nommait basilic
Qui aimait les fontaines et les lieux maléfiques
Pour le passant errant, toute une symbolique !...
Sa tête, tachée de blanc, portait trois caroncules.
Il avait des pouvoirs, surtout au crépuscule,
Il détruisait les pierres de son haleine fétide,
De ses yeux flamboyant, au regard morbide,
Il allumait le feu aux corps des victimes.
Quand elles ne mouraient pas, il les laissait infirmes.
Difficile de le capturer, pour lui enlever ses pouvoirs
Il fallait, par ruse, présenter un miroir
qui lui renvoyant l'image de ses yeux,
Retournait contre lui sa puissance et ses feux.
Le Basilic est aussi nommé basilicoq
qui se traduit par coq serpent ou roi des coqs.
Cette croyance est due aux œufs sans jaunes ni coques
qui seraient le produit de l'accouplement
D'une poule pondeuse et d'un genre de serpent
Donnant naissance au basilic et cocatrix,
Monstres mythologiques antiques comme le Phénix.

F. Germain (sources Charbonneau-Lassay, Les Bêtes fabuleuses
et R. Mineau et Racinoux Les Légendes de la Vienne, voir bibliographie).



--------------------
Haut de pagePages : 1  
 
 La Bibliothèque d'ESPRI  Rubrique exposé des élèves  Le basilic  Lily-bellule, printempsNouveau sujet   Répondre
 
Identification rapide :         
 
Divers
Imprimer ce sujet
Aller à :   
 
créer forum